Jeudi dernier, je me suis rendu dans le quartier des Halles. RER A de la gare de Cergy-St Christophe jusqu’à Châtelet-Les Halles, un trajet des plus simples pour ma deuxième escapade parisienne.
L’art dans la ville

Jeudi dernier, je me suis rendu dans le quartier des Halles. RER A de la gare de Cergy-St Christophe jusqu’à Châtelet-Les Halles, un trajet des plus simples pour ma deuxième escapade parisienne.
Soyez indulgent•es mes ami•es! Ma photographie du jour est la superposition de deux clichés récents: un autoportrait noir et blanc et le pochoir géant de Jef Aérosol, Chuuuuuuut, près du Centre Pompidou à Paris.
Hier je me baladais dans le quartier des Halles. J’ai fait quelques photos du Centre Pompidou et des alentours —surtout des alentours parce que le centre est en travaux—, de la canopée du Forum également. Je laisse un peu de temps au temps avant de vous montrer tout cela.
La présente image est ma contribution à un défi du site Facebook d’Anne Jutras, 30 jours pour changer sa vision. On apprend en relevant les défis. On progresse en photographie, du moins je l’espère, et cela nous incite à rester humble et évite d’avoir la grosse tête.
Tout est dit dans le titre. Pour le défi ALJPHOTO de la semaine, En Contre-jour, j’ai réalisé quelques images. Une seule a été prise à La Défense —l’orientation du lieu ne s’y prêtait pas à l’heure où j’y étais. Les autres ont été capturées dans mon quartier comme j’aime à le dire.
Je participe plus ou moins régulièrement aux défis du groupe flickr Macromondays. Comme vous pouvez vous en douter —si vous ne le savez pas déjà— cela se passe le lundi. Aujourd’hui lundi 10 février 2020, le thème à traiter est Painted. Macromondays est un groupe international donc on parle anglais.
Pour ce défi j’ai choisi de photographier un gobelet décoré par une artiste de la Baie de Somme, Marie Verlet Nezri (Série « Paysages »). J’aime beaucoup ce petit objet, un cadeau de Noël qui plus est. Le paysage qu’il représente m’inspire et me rappelle mes vacances quand j’étais enfant.
Pour information. Le côté de l’image mesure en réalité à peine plus de trois centimètres.
Grande-Arche-La Défense est le nom d’une station du RER A, une destination qui a été la mienne à deux reprises cette semaine. L’objet de mon Escapade 2, 2 comme deuxième et 2 comme deux visites, la première le mardi, la seconde le jeudi.
Première semaine de janvier, les 52 défis d’Anne-Laure Jacquart redémarrent. Cette fois, l’ordre est celui du livre, de 1 à 52, en toute simplicité. On commence donc avec le défi 01 Voir les formes. Je suis enthousiaste à l’idée de repartir pour une quatrième saison mais je m’interroge. Comment rendre chaque défi intéressant, ne pas avoir un sentiment de déjà vu, donner du piquant au challenge de la semaine?
Aujourd’hui, les transports étant opérationnels, je me suis offert ma première escapade à Paris. J’y reviendrai. Le sujet me tient à cœur; il fait partie de mes résolutions de 2020.
Il fait froid. Dans le quartier du Palais-Royal comme ailleurs. Je (re)découvre Les Deux Plateaux, plus connus sous le vocable Les Colonnes de Buren. Plein de gens, des touristes, asiatiques pour la plupart, s’activent, qui assis•e au sommet d’une colonne, qui le téléphone ou l’appareil photo à la main, shootent à-tout-va.
D’après Le Cri d’Edvard Munch. Une image expressionniste en diable.
C’est la première fois que je m’inspire aussi directement d’une œuvre d’art. Réalisée très vite, avec des moyens dérisoires, une lampe qui éclaire un mur en diagonale pour rappeler la perspective du pont du tableau de Munch, cette photographie exprime une forme de déprime face à un monde qui va de travers et où l’espoir semble de plus en plus absent.
What you see is what you see
Frank Stella (peintre minimaliste)
Hier j’ai produit deux images : celle que vous voyez en ce moment et une autre que je publierai demain sauf imprévu. Elles sont toutes les deux au format carré, graphiques et répondent au défi de la semaine du groupe ALJPHOTO.
La présente image est minimaliste en diable. Je sais que ce genre d’image est clivant ; certains aiment, voire adorent, tandis que d’autres détestent. C’est affaire de sensibilité et, aussi, de connaissance de l’histoire de l’art.
Au départ, je pensais à une image en nuances de gris, très claires, quelque chose en rapport — certes lointain — avec le Carré blanc sur fond blanc de Malevitch. Disons, deux surfaces de teintes proches mais dont la matière, l’état de surface, seraient différents. Évidemment, l’image serait au format carré et graphique. Comme toujours pour ce genre de projet, une fois l’affaire lancée les idées se succèdent, se bousculent et le résultat diffère sensiblement de l’intention initiale.
L’image brute était plutôt blanche ; la matière de la partie gauche, sur laquelle j’ai fait le point (du moins pour les 2/3 à droite) était intéressante, granuleuse sans plus ; la partie droite, en dehors de la zone de netteté, était donc floue, sans bulles de bokeh. La lumière était bien rendue mais cela pouvait être amélioré.
L’avantage de ce genre d’image est que l’on peut s’amuser lors du post-traitement et tester les presets les plus audacieux. C’est ainsi que j’ai découvert cette teinte rose, en fait du violet clair. Pour accentuer la luminosité dans le coin haut droit, j’ai remonté les hautes lumières tandis que j’améliorais la granularité de la zone de gauche à l’aide d’un filtre passe-bas. Si cela vous semble compliqué, dites-vous que ce n’est que de la cuisine et que ce qui compte c’est l’intention et la qualité du résultat. Que je mesure à la satisfaction ressentie quand je suis parvenu au point où il me semble inutile d’en faire plus. Soit j’ai ce que je veux et je publie, soit c’est un échec et je passe à autre chose en me disant que pour autant je n’ai pas perdu mon temps.
Je termine en revenant à la citation de Frank Stella. Je la comprends comme suit : Sentez-vous libre de voir ce que bon vous semble dans l’œuvre que vous regardez ! Le message, s’il y a message, vient de vous, pas de moi. J’ai ma vision de l’œuvre ; vous avez la vôtre, fonction de votre histoire, de vos connaissances, de votre sensibilité. Il n’y a pas à comprendre.
Je vous dis « À très bientôt si le cœur vous en dit ! »
Photographie inspirée par le slogan “ Cinq fruits et légumes par jour ” et par mes souvenirs fantasmés des sixties.
Il manquait quelque chose à Quatre fruits ; l’erreur est réparée.
Fin de l’aventure des Cinq fruits et légumes par jour.